Placé sous le thème, « jeunesse, journalisme et réseaux sociaux : quelle pratique responsable ? », la deuxième édition du concours journalisme amateur, a connu son dénouement ce vendredi 24 octobre 2020 après un travail de longue haleine pour les uns et les autres. Lancée en février dernier par l’Association jeunesse vivante (AJV) en collaboration avec le journal ‘le Quotidien », la présente édition a été au préalable, le lieu d’outiller tous les participants à travers une formation initiatique sur le journalisme, les genres journalistiques ainsi que la technique de rédaction journalistique.

Il s’en est suivi une évaluation des candidats sur les acquis de ladite formation, et la moyenne de 12 /20 était le pass pour la suite de la compétition devant révéler les meilleurs journalistes amateurs. Pour la dernière ligne droite, ils étaient 34 candidats retenus pour rivaliser sur la production d’un article de presse au choix soumis à un jury professionnel. Quatre productions ont été récompensées, à l’issu du verdict dont deux prix spéciaux.

Jacob Compaoré, étudiant en 3e année s’inscrit en lettre d’or sur l’historique du concours journalisme amateur avec 16,08 de moyenne pour son article intitulé « déplacé interne de Pazanni, une vie de cauchemar » et repart avec un ordinateur portable. Lamine Kabré, lui, arrache la deuxième place avec son article « ma parcelle ou la mort, le tout dernier long métrage du réalisateur Sidnaba Zida et reçoit une tablette. Le prix spécial du ministère de l’Énergie est revenu à Salimata Ouédraogo, étudiante en deuxième année de lettre moderne pours son papier « master de recherche en économie appliquée à l’UNZ, les étudiants à l’école de la pratique ».

Pour la présidente de l’association, l’initiative du concours est née du constat de l’agissement de la jeunesse sur les réseaux sociaux. « Journalisme amateur est un cadre offert aux jeunes qui regardent de loin le travail des journalistes avec beaucoup d’intérêt et qui désirent s’essayer. Nous avons constaté que les jeunes aiment ce métier, au regard de leur agissement sur la toile. Malheureusement, ils n’ont pas toujours la chance d’avoir une formation sur le métier. Partant de ma propre expérience, je suis rentrée dans le journalisme sans passer par une école de formation. J’ai appris sur le tas. Nous avons donc estimé que nous pouvons donner l’opportunité à ces nombreux jeunes de s’initier à ce métier qu’ils aiment » dixit Sita Diallo.

Le patron de la cérémonie, Harouna Kaboré, ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, ne saurait limiter son accompagnement à la présente édition « dans les différentes formations, les jeunes ont traité des questions liées aux réseaux sociaux, aux fondamentaux du journalisme et autres. Cette envie de faire permet aux uns et autres d’avoir l’envie de s’orienter dans le journalisme. Le mérite revient à l’association et on se donnera toujours les moyens de l’accompagner. Je fonde l’espoir que d’ici quelques années, on va trouver dans les médias, les acteurs de ce concours » a-t-il martelé. Après un pari réussi de la présente édition, l’association entend étendre ce concours aux journalistes professionnels les années à venir. Rendez -vous est pris pour la troisième édition.

P.O
Lefaso.net