ROPPA : 34 acteurs outillés dans le domaine de l’irrigation

Publié le mercredi 21 décembre 2022 à 12h33min

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ROPPA : 34 acteurs outillés dans le domaine de l’irrigation

Du mardi 20 au jeudi 22 décembre 2022, se tient à Koudougou un atelier régional de définition d’une stratégie de mobilisation des acteurs de l’irrigation et de validation du rapport provisoire de l’étude sur la perception des acteurs sur la planification et les investissements réalisés dans le secteur de l’irrigation en Afrique de l’Ouest. Cette activité est une initiative du Programme régional d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (ROPPA) en collaboration avec le CILLS à travers le projet PARIIS issu de l’initiative pour l’irrigation au Sahel (2iS).

Informer les organisations paysannes et la société civile sur les différents processus du projet et développer d’une façon plus efficiente des actions de plaidoyer à l’échelle régionale et nationale est l’objectif de cet atelier débuté le mardi 20 décembre 2022. Il s’agira d’une part, de la mise à l’échelle des solutions d’irrigation et d’autre part de la prise en compte des préoccupations des producteurs agricoles et autres acteurs.
Prennent part à l’atelier les organisations paysannes (OP) et les organisations de la société civile (OSC) des pays du CILLS.

Dans son mot de bienvenu, le représentant de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Eric S. Ouédraogo, a tenu à traduire sa reconnaissance aux initiateurs de l’activité et à saluer l’engagement des autorités pour leur accompagnement. Il a espéré qu’à la fin de l’atelier, des solutions concluantes soient élaborées à même de promouvoir à long terme le domaine de l’irrigation.

Quant au représentant du gouverneur de la région du Centre-ouest, Lamine Sawadogo, il a signifié dans son discours d’ouverture que le développement de l’irrigation est considéré comme une priorité pour augmenter les rendements et garantir la sécurité alimentaire dans la région du Sahel. « L’irrigation apporte aussi une réponse aux risques liés à une pluviométrie particulièrement aléatoire en Afrique de l’Ouest, un phénomène aggravé par les effets des changements climatiques », a-t-il confié.

De même, il ajoute qu’elle a la capacité de stabiliser la production agricole, de contribuer au développement économique national et local, et, ainsi, de réduire la vulnérabilité y compris dans les zones qualifiées de marginales. Il a souhaité que les communications données puissent permettre l’amélioration de la capacité des parties prenantes à développer et gérer l’irrigation et à accroître les superficies dans les six pays participants du Sahel.

Yolande Konditamdé, chargée de la question d’irrigation au sein de l’unité régionale de coordination du projet PARIIS au niveau du CILLS

A l’occasion, la chargée de la question d’irrigation au sein de l’unité régionale de coordination du projet PARIIS au niveau du CILLS, Yolande Konditamdé, représentante du coordonnateur régional du PARIIS, n’a pas manqué d’apporter quelques précisions. Selon elle, le projet PARIIS est issu de l’Initiative pour l’irrigation au Sahel (2iS) entrée en vigueur en 2018 pour une durée de six ans et dont la clôture est prévue pour le 31 mars 2024.

Selon elle, cette initiative a été prise par les chefs d’État des six pays qui composent le CILLS (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) suite à la déclaration de Dakar le 31 octobre 2013 au Sénégal. « Le projet découle donc de cette initiative et vise à renforcer la capacité de l’ensemble des parties prenantes à développer, gérer et accroître les investissements dans le secteur de l’agriculture irriguée », a-t-elle relevé tout en précisant que le ROPPA est un acteur majeur qui met le focus sur les solutions d’irrigation.

Photo de Famille

Elle ajoute par ailleurs que les acquis engrangés au niveau des investissements au titre de la composante B du projet ont connu une évolution considérable. Il s’agit, entre autres, du renforcement des capacités de 33 000 bénéficiaires, de la réalisation de 5 000 hectares sur 25 000 prévus.

De même, il y a la mise en place des organes de gestion de connaissances, à savoir les groupes au niveau local, les plateformes multi-acteurs, les groupes au niveau national dans chaque pays et au niveau régional de même qu’au niveau du CILLS.
Notons que le projet est financé à hauteur de 190 millions de dollars USD à travers un financement majoritairement de la Banque mondiale.

Prince Omar
Lefaso.net

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