4e édition du Salon du livre africain de Koudougou : Sous le prisme du rôle des femmes dans le développement durable

Publié le lundi 2 novembre 2020 à 20h13min

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4e édition du Salon du livre africain de Koudougou : Sous le prisme du rôle des femmes dans le développement durable

Placé sous le thème, « livre et développement durable : place de la femme », la 4e édition du Salon du livre africain de Koudougou (SLAK) s’est tenue du 29 octobre au 1er Novembre 2020. Cette édition dont la mission est de promouvoir les valeurs culturelles à travers le livre et la lecture avait pour invitée d’honneur l’écrivaine Bernadette Dao.

Faire découvrir et connaitre les œuvres littéraires et les auteurs du Burkina et de l’Afrique francophone, sensibiliser la jeunesse sur l’importance de l’écrit dans la conservation de nos valeurs et traditions, favoriser la rencontre, la mise en réseau et le partenariat entre tous les acteurs de l’univers du livre sont entre autres les objectifs poursuivis par la 4e édition du SLAK. C’est à l’espace Maasme (musée de Rayimi de Koudougou) qu’auteurs, écrivains et lecteurs se sont retrouvés du 29 octobre au 1er novembre 2020 afin de promouvoir les valeurs culturelles à travers le livre.

Organisé par l’académie du livre en collaboration avec la fondation Rayimi, ce salon se veut un relais d’auteurs et d’éditeurs pour que la lecture soit un pilier dans l’éducation des jeunes générations. En effet, selon le promoteur Tiraogo Maxim Ily, le livre devient de plus en plus un atout essentiel et incontournable dans la société qui se construit. Cette forme de nouvelle expression doit être accompagnée et mis en valeur par de tels cadres.

La cérémonie officielle a vu la présence des autorités régionales de la localité

Il ajoute : « Koudougou entre dans la danse en prenant la suite d’autres manifestations qui font la promotion des auteurs, devenant une vitrine des éditeurs. » Pour lui, c’est un cadre offert à tous les amoureux du livre et de la lecture afin de les aider dans le domaine scolaire et les inciter tous à lire. D’où selon lui « si le savoir est dans le livre, les livres ne doivent pas rester confinés, ils doivent être présents dans le quotidien de chacun. »

Cette 4e édition du SLAK a connu des expositions ventes avec 20 stands, un espace enfant, des communications et des animations tournantes et des centaines de visiteurs parmi lesquels les acteurs scolaires et universitaires.
Pour Bernadette Dao/ Sanou auteure invitée d’honneur à la 4e édition du SLAK 2020, c’est un sentiment de joie qui l’anime en ce jour où le livre africain est à l’honneur, d’où l’occasion pour elle d’adresser ses encouragements et félicitations à l’ensemble du comité d’organisation dont le dévouement permet année après année d’offrir cette belle fête à tous les amoureux du livre.

Elle a par ailleurs suggéré au comité d’organisation pour la prochaine édition, la production d’un livre d’or 5 ans du SLAK, puis celui de 10 ans et ainsi de suite, la création d’une édition « écrit et écrans » pour illuminer les écrans du monde entier et enfin une édition « palais ouverts »
Pour le parrain Walid Bara, directeur général du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA), il était important que sa structure soutienne cette initiative qui est un tremplin qui permet de réfléchir sur la problématique liée à la filière du livre.

Car dit-il, c’est une filière qui est prise en compte au niveau du BBDA en terme de protection et de gestion des droits afférents aux auteurs du livre. « Le BBDA c’est près de 1462 auteurs et 18 éditeurs. Le Burkina Faso a fait une avancée énorme en ce sens qu’en 2019 nous avons renforcé notre dispositif juridique, le 12 novembre 2019 par une nouvelle loi portant protection de la propriété littéraire et artistique qui prend en compte les droits des œuvres imprimées et le droit de reprographie. Et des évènements comme le SLAK concourt à l’atteinte de la stratégie du développement du livre » a t-il laissé entendre.

Tiraogo Maxime Ily, président du comité d’organisation et promoteur du SLAK

À la suite du parrain, ce fut Boubacar Dao, chargé de mission du ministère en charge de la Culture qui a pris la parole au nom de son ministre empêché, et a tout simplement félicité le promoteur pour le pari tenu de la 4e édition. Il s’est réjoui d’avoir été associé à cette 4e édition. En effet, selon lui, le Burkina Faso regorge d’énorme talent d’écrivains et de livres de qualité, il a juste besoin d’une promotion de des auteurs et de leurs œuvres sur l’échiquier national et international.

Pour lui, les reproches souvent faits aux livres et aux auteurs burkinabè c’est respectivement dans le domaine de la compétitivité, de l’inspiration, de la créativité, et du génie artistique et littéraire. Il conclut tout en rassurant du soutien du ministère à travers le vœu d’une signature de convention avec le salon du livre.
Notons que le SLAK existe depuis 2016 sous la houlette de l’académie du livre et a été adopté par la suite par Naaba Saga 1er, chef d’Issouka.

P.O
Lefaso.net

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