« Renforcer la connaissance des acteurs de la région du Centre-ouest sur les efforts d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. » Tel est l’objectif principal de cette rencontre d’échange qui réunit 25 acteurs du développement local du Centre-ouest. Spécifiquement, il va s’agir de donner l’occasion aux acteurs de cette région de s’imprégner du changement climatique et des mécanismes politiques et institutionnels nationaux mis en place pour mobiliser les financements climatiques.

Aussi, réduire les écarts d’information entre les administrations centrales et locales, de même qu’entre les scientifiques et les communautés locales. Il s’agit en outre d’informer les acteurs régionaux et communaux sur les mécanismes et procédures du FVC. Enfin, d’échanger sur le renforcement de la synergie entre les acteurs locaux et centraux dans le but de mobiliser des ressources du FVC et des autres fonds climat.

Zoumèsègh Séverin Somé, secrétaire général de la région du Centre-ouest a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Il trouve que la thématique est d’actualité et « nécessite une attention particulière parce que tout le monde est unanime que les changements climatiques influent négativement sur les vécus des populations et sur beaucoup de plans, on sent effectivement qu’aujourd’hui ce n’est pas comme il y a dix ans, il y a vingt ans, il y a cinquante ans. » Il estime aussi qu’il est important que cette information soit connue de tous les acteurs au niveau régional pour que chacun, à son niveau, puisse la faire parvenir à la base pour un changement de comportement.

« Donc aujourd’hui, c’est vraiment une opportunité pour la région de recevoir un partenaire comme l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a accepté d’accompagner cet atelier pour que chaque acteur au niveau rural s’approprie la thématique pour renverser la tendance dans son rayon immédiat », précise le secrétaire général de la région du Centre-ouest. Selon lui, la cible étant des conseillers au niveau local, elle est très bien choisie parce qu’ils sont plus proches des populations. De ce point de vue, il leur demande d’être opérationnels sur le terrain pour toute action en termes de montage de projet pour bénéficier d’un financement du FVC.

Nebyida Lamech Kaboré, autorité nationale désignée du FVC trouve que le message principal de cet atelier « est qu’il y a des financements quelque part qu’on appelle financements climatiques. » Il poursuit en ces termes : « Donc nous sommes venus au niveau régional pour donner cette information parce que ce sont les acteurs au niveau régional qui ressentent plus les effets néfastes du changement climatique. »

A l’entendre, cette rencontre a été organisée pour dire à ces acteurs qu’au niveau international, il y a un fonds de la Convention cadre des nations unies sur le changement climatique qui met à la disposition des pays en développement comme le Burkina Faso des ressources pour leur permettre de renforcer la résilience de leurs populations, des écosystèmes et leur expliquer comment en bénéficier.

Prince Omar
Lefaso.net